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1. |
LE REFLET
03:37
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LE REFLET
Ne pas oublier ;
Ne pas soupirer ;
C’est dans la désinvolture,
Que je parviens au parjure ;
Mais non sans mésaventures,
Je construis mon mur !
C’est une conversation conflictuelle !
Contre mon image virtuelle !
Regards immatériels,
Contre moi-même,
Contre lui-même.
C’est abandonner, un peu de soi-même ;
Pour l’autre chien des enfers ;
Ce chien de mes entrailles.
C’est encore un peu plus de mitrailles :
Qui pénètre ma chair et mon corps.
Ça vous entraille !
Et ma mort, dans tout ça !
REFRAIN
Ce reflet derrière la glace :
C’est moi ; c’est lui en face.
Il faudra que l’un d’entre nous s’efface ?
Et j’y perdrais la face si je m’efface
Et j’y perdrais la face si je m’efface
REFRAIN
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2. |
HUNGRY MAN
03:09
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3. |
LA MOMIE ANTHROPOPHAGE
02:57
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LA MOMIE ANTHROPOPHAGE
On viole son sarcophage,
On viole son tombeau,
On trouble son repos,
La momie anthropophage.
La gardienne des pyramides et autres prestiges,
L’esclave des maîtres pharaons sans sépultures
La beauté imbibée de la pourriture
Les légendes de la nuit et le destin maudit
Tu traînes leurs malédictions…
On viole son sarcophage,
On viole son tombeau,
On trouble son repos,
La momie anthropophage.
Il est trop tard pour regretter,
Le mutant de la mort
Il est trop tard pour les remords
L’or a tout gâché.
Le réveil des pharaons,
Dieux ou sbires du démon
On viole son sarcophage,
On viole son tombeau,
On trouble son repos,
La momie anthropophage.
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4. |
L'INFANT
03:42
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L'INFANT
Prisonnier du placard,
Le visage marqué par les coups
Seul à pleurer dans le noir
Il sent sa vie partit par à coups
Il entend que dans la maison
Ses frères et sœurs pleurent
Sa mère n'avait pas de raison
Seul dans le noir, il meurt
Marâtre de ses chères enfants
Cette mère choyait ceux-ci
De coups si violents
Que l'un d'entre – eux perdit la vie !
Elle aura beau pleurer les larmes de son corps,
Et s'en vouloir encore et encore,
D'avoir aimé son "petit trésor"
Mais rien non rien ne le ramènera de la mort
Prisonnier du placard,
Meurtri par les coups
Il pleure dans le noir.
Il cherche à croire à voir
Si c'est un hasard,
Si les enfants sont les seuls dont se joue ?
Ôs'insurge l'enfant mort
Pour une cause ou de l'or
Pour un rien par fatalité.
Ô s'insurge l'enfant mort
Pour qui ne feront rien les remords
Si ce n'est rien qu'un peu d'amour,
Rien qu'un peu d'amour,
Pour ses frères et sœurs
Le 04 /06 / 1989
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5. |
LA COMPLAINTE DU SOLDAT
03:38
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LA COMPLAINTE DU SOLDAT
Ecoutez la complainte du soldat
Ivre de sang et de trop de combat
Esclave de l’alcool et du vice,
Témoin de la misère et l’injustice,
Il est las sans rien dire, pendant que d’autres pillent
Il est las d’être si vil,
Las de voir la mort en civil
Il est las, d’enfants qui trépassent
Des généraux que la guerre lasse.
Il ne cesse de voir les mouches,
Qui dévorent son corps
Il a peur de la mort :
Peur d’une escarmouche
« Y ’a tant d’hommes à saigner
Pour d’autres qui reste à s’engueuler
Sauver l’amour ou la paix
Y’trop de sang à couler
Trop de sang à donner
Pour panser leur plaies … »
Après le combat,
Encore besoin de plasma,
Faut essuyer la défaite,
Par plus de haine,
Obéir aux ordres,
Répandre la mort,
Cela l’afflige,
On l’oblige.
En pleine furie de chair et d’acier,
Il se souvient des baisers de sa bien aimée
« Il contemple le ciel, et ne songe plus qu’à elle,
Il oublie le front et son quotidien :
Il caresse ses mains, il dessine ses seins… »
C’était hier,
Bien loin, si loin, tellement loin,
De ce cimetière …
Et d’aujourd’hui, son coeur est mutin
Mais qu’adviendra- t- il de lui demain ?
Il ne cesse de voir les mouches,
Qui dévorent son corps
Il a peur de la mort :
Peur d’une escarmouche
Il a déserté ces charniers,
Où la mort et le sang empestaient
Il a recouvré la liberté et la paix
Et pour cela on l’a exécuté, exécuté.
Décembre 1986
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6. |
MEURENT SES YEUX
06:41
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Meurent ses yeux
Une erreur condamne sa terre, encore un Tchernobyl
Une mort infantile et toujours les poussières
‘‘Y' a rien pour la guérir, c'est le diagnostic de la médecine
Non, non je ne peux le dire, je ne veux pas le lui dire
Un sourire crispé, ses yeux la font souffrir
Un peu de morphine elle oublie, vive l'énergie atomique
Vantait, scandait la politique :
Le danger existe hurle l'écologiste
Et moi, je regarde ses yeux, pendant que les autres prient un dieu
Qui les protègeraient du feu, du feu
Emois, je regarde ses yeux
Nous sommes amoureux,
Nous serons toujours deux
Je le criais, et j'y croyais,
Mais pour avoir espérer
Voilà que je paie
Emois, je regarde ses yeux
Pendant que les autres prient un dieu
Qui les protègeraient du feu, du feu
Emois, je regarde, hagard,
Ses yeux, ses yeux
Malgré les mises en gardes
A cause de cette merde, ses yeux se ferment :
La nuit est tombée ; plus jamais, non jamais
Elle ne verra le soleil se lever
Ses yeux se sont fermés, fermés
Pendant que les autres priaient un dieu
Qui les aurait protégés du feu
Et moi je regardais des yeux
Ses yeux, que moi –même je n'ai plus
A me brûler de leur mensongère vérité
Mai 1986
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7. |
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C'est beau la vie, c'est beau la mort….
(Dostoïevski dans « les possédés »)
C'est beau la vie, c'est beau la mort,
La passion créatrice est la passion destructrice
Du moins certains le disent
Faut pas que l'on médise
Sur les foutaises et les sottises
De ceux que l'amour terrorise
C'est beau la vie c'est beau la mort
Inculque-t-on à cet enfant
Dont les yeux sont noyés de sang
Et le coeur aveuglé par de grands mots
C'est beau la vie, c'est la mort
Mots qui s'encrent en cet enfant
Qui hurle à ses treize ans
Qu'il n'a plus que père et mère,
La vis et la mort en adultère,
Le martyre comme ultime chemin de terre.
L'enfant redouté que l'on déteste
Le fruit de cet inceste
Inceste de l'amour et l'or
De la vie et la mort
C'est beau la vie, c'est beau la mort
L'enfant devient une bête
Meurtre dans la tête
Il grandit avec la mort en affection
Et de l'amour en infection, la vie en désaffection
Seul son dieu a droit de componction
Des cris et génuflexions
Des officiers en exhortations
C'est beau la vie, c'est beau la mort
Enfant du génocide ou des "génocideurs",
Gavé d'ordres stupides, à tout heurt
La vie te devient insipide, tu te sens vide !!!
Alors tu pointes le canon de ta kalachnikov
Sur la tempe pour appuyer sur le bouton off.
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8. |
IDENTITÉ ZÉRO
04:05
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IDENTITE ZERO
Le destin de chaque enfant
Déjà les prophètes usaient de leur sang
Et à tous ces gosses fanatisés
Par les mensonges d'une entité
On ne cesse de leur crier
Que c'est du pouvoir qu'il faut s'emparer
On leur prêche l'amour en sang
A tous ces enfants en rang
On leur prêche l'amour encens
Leur survie dans le présent
Je ne suis qu'une identité zéro
J'ai déserté ce monde de bannis
Plus heureux de vivre en proscrit
Qu'à la guerre pour leur idéologie
Où l'on joue de ma vie
Et sous le joug de la survie
Je ne suis qu'un fœtus
Parmi des matricules
Un homme engendré des laboratoires
Une machine à tuer pour leur pouvoir
Je ne suis qu'un un chiffre parmi d'autres chiffres
Je ne suis qu'un matricule
Un mélange de spermes et d'ovules
Je ne suis qu'un matricule
Un être de chair et de sang
Aux ordres des saigneurs de mon sang
Je ne suis qu'une identité zéro
J'ai déserté ce monde de bannis,
Plus heureux de survivre en proscrit
Qu'à la guerre pour leur idéologie
Où l'on joue de ma vie
Sous le joug de la survie
Je ne suis qu'une identité zéro
Fuyant, sans mon incognito
Dans ce monde, sans aucune raison
Où la liberté n'est qu'un symbole de béton
Je vis plus heureux sans nom
Qu'un matricule oublié dans une tombe…
Je ne suis qu'une identité zéro.
Décembre 1986
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9. |
AM I HERE ?
04:02
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10. |
À QUAND TON REPENTIR ?
04:11
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IN MEDI@S RES France
Fabien ROGIER avec le groupe IN MeDI@s RES essaie de combiner émotions de l’art brut à la fois celui de l’instinct et de l’instant. L’occasion, le moment esthétique pour réaliser du beau, la bonne composition est le leitmotiv de sa démarche artistique et créative… faire passer l’émotion créative à celle contemplative. ... more
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