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Défonce lyrique
02:40
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2. |
Le passage
04:44
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LE PASSAGE
Pas sage l’acte !
Passage à l’acte !
Violence envers soi !
Scarifications des jambes au bras.
Lames de rasoir qui coupent et découpent la chair
Juste pour savoir ce que les sots ne peuvent plus nous dire en clair.
Jusqu’à ce que le mot
Ne puisse plus signifier.
Juste pour deviser sur le grand saut
Que l’on aurait pu faire et sans s’en méfier.
Passage à l’acte : le suicide c’est rendre vivant Sisyphe !
Se brûler les ailes comme Icare, sempiternellement.
Passage à la violence contre autrui et soi : sagement.
Et lentement, le couteau s’aiguise pour mieux s’affûter
Et s’effiler, le filament qui s’éclairera mon enterrement.
L’escargot glisse le long de l’âme sous la lame.
Le pas sage, c’est la nature propre de l’en soi, le passage
C’est le gué par lequel on doit pouvoir passer,
De l’autre côté de la rive du fleuve et du miroir qui se brise.
Aujourd’hui, il y a des ponts qui s’y construisent ;
Et qu’il nous faut nécessairement emprunter comme voie apienne.
Cette dernière, n’est, celle-ci, qu’un sillon,
Que l’on a choisi ; mais cette destinée n’est pas la mienne.
Simplicité et humilité nous rétorquent-on ?
Humble et humilié, je réponds.
Je sectionne les tendons carpiens simultanément à la veine,
Je pisse le sang, en espérant qu’on n’y puisse plus rien !
En escomptant que de moi, on n’y puise plus rien !
Commencer autre chose qui mène sagement pas à pas à l’Ataraxie.
Le passage ainsi défini me semble n’être qu’un amas de tas.
Le pas sage c’est le passage à l’acte, du sage qui voit vainement ce qui est vraiment Le pas sage, le ver tueur au vertueux,
Je suis morte vainement du pas sage.
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3. |
Galimatias érotiques
03:00
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Galimatias érotiques
Cette femme a les dessous que les dessus révèlent, elle ensorcelle elle ensorcelle… et bien plus encore… fantasmagorie et agonie du désir ardent ardemment et subrepticement gardé en soi… pour ne pas montrer ses intentions langoureuses voire Salaces !!!
Cigarette à la main, clope au bec, la cibiche à la bouche, elle tente d’un mouvement de lèvres, lesquelles ? de m’aguicher. Elle est forte la sagouine !!!
Son guiche test ouvert dois- je entrer et me la payer sans détour…. ????
Refrain (BIS)
Cigarette à la main
Vêtue de cuir
Apprêter avec soin
J’en ai besoin, pourtant de cette envie de me la faire, qu’elle en prenne plein son foutre !!!! Dans sa face, cibiche à la main, clope au bec. C’est pas simple mais j’aimerais bien détourner son attention vers mois qui fait le plantin. Je suis pantin. Où est le parrain ? Son croc de maquereau ?
Refrain (bis)
Cigarette à la main
Vêtue de cuir
Apprêter avec soin
Je me la fais comme tout homme doit le faire ; il ne peut lutter contre sa testostérone ; il en oublie la puissance des neurones et je la prends comme une chienne !!!!
Car j’ai souhaitais que cela comme tel… Bon dieu ! Bonté divine ! C’est bon ! c’est jouissif enfin c’est définitif je lâche tout explosif !!!!!!!!!!
(solo)
Refrain (bis)
Cigarette à la main
Vêtue de cuir
Apprêter avec soin
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4. |
L'infans
02:44
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5. |
La camisole
05:34
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LA CAMISOLE
Je suis dérangé ! mon bide crie et se tord en deux en trois ou en quatre !!! la came m’isole…. Rien à faire ! Y’a plus de gazole ! J’suis addict à l’alcool, au pétrole de mon eau parfumée d’héro et de coke !
J’en passe et des meilleurs…. La blue magic style par exemple…
POLYTOXICOMANIE…
Le Dandy, écrit VIAN, poète damné pour des strophes en tropes en trop …. Son esprit galope….
J’écris comme je chie ! hurle Arthaud ….
II
Le style… cela m’a permis d’écrire avec style, sans démesure, mais avec mesure, au fur et à mesure de mes doses…
Les mots s’enchevêtrent les uns aux autres et s’effilochent mon âme et ma raison…/ STOP / mon cœur est mon stylo ! ma plume prend le pas sur la feuille blanche sans oublier aucune ligne à … SNIFFER !!!
Je dégurgite, je régurgite et je cogite …. Mon sexe en guise de plume je vous biffle le visage !!!! et je vous baffe avec mes mots….
Les maux qui jadis, fleurissent dans mon esprit, s’embarquent, mais moi, je reste à quai…
III
Alors à quoi bon trouver un gîte, à ma raison qui déraisonne et qui m’arraisonne ! C’est bon et c ‘est beau ! cela sonne ! comme un sonnet mal alambiqué.
Je suis un pauvre hère, qui comme naguère cherche ici-bas à écrire des mots, qui liés les uns aux autres, déclinent et dénotent une signification sémantique : ouverte, sur des mondes possibles.
Je fais de smondes ! je créé des mondes ! face aux immondices d’une humanité immonde et qui joue de sa faconde !!! C’est la gymnastique du poète qui fabrique des mondes ! A vous d’en disposer ! Moi ! Mon shoot m’oblige à me reposer ! Morphée ! Ma morphine base s’embrase dans mes nasaux nasillards !
C’est pas comme un coup de canon héroïque ça !!!!!
IV
Le style ça a du bon … ça vous permet d’être reconnu, identifié, la patte de l’auteur quoi ! Mon cul !!! c’est le critique et le lecteur qui le déterminent dans une gnoséologie apathique et tellrique !!!!
Le style c’est le lyrisme incarné ! une musicalité flirtant avec la métaphysique voire s’y confondant…
C’est la mathématique du cœur !
C’est la tangente de mon âme discursive !
Comme le réel que l’on cherche à décrire au mieux, au plus près de son essence s’il y a lieu.
Pas, et plus de pétrole … Plus d’alcool !!!
Les fleurs du mal fleurissent et germe une pestilence, celle du mâle…
Nous ! Les mâles fêtards ! Et les malfaiteurs !
Rôdant la nuit ! dans les bars ! Les estaminets malfamés ! Affamés dis-je ! Plutôt assoiffés !
V
Je suis addict à l’alcool… alors je vais à ma pompe à pétrole… m’abreuver de ce nectar…. Ce nec plus ultra, n’est pas une tare …. Et ce n’est pas un mec taré… je coirs pas … mais un homme alcoolique et buccolique…. Bacchus et ses fêtes du vin …
IN … VINO … VERITAS !!!!!
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6. |
La gamelle
05:12
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LA GAMELLE
Je me suis fais enfermer,
Sans pouvoir me la fermer.
Je me suis laisser punir
Pour mieux ressurgir et rugir, ma rage …
De plus pouvoir être libre de ma gamelle…
Adieu, la vie à deux, impossible !!!
C’est elle et moi !!!
Seule la jalousie de la bouteille,
Mais c’était du pareil au même
Du pareil au même…
L’empathie c’est ma technique pour avoir de la maille
Digne volonté de ma morphine base
Juste pour la dose, juste pour la dose.
Elle m’a vendu pour me donner !
Médire, revendre et racheter !
Elle m’a « blacklisté »,
Racketté pour me bloquer…
Pour me garder dans sa vie encore
Pour me garder dans sa vie encore
Mon vice a été ma petite mort, Mon vice a été ma petite mort
Ma petite mort …Ma petite mort...
(Solo)
Un poison âcre, du bonheur, de l’extase.
C’est une surprise que l’on découvre en état de stase
Je suis un tordu de cette « came- lotte » ;
On me camisole, on me camisole …
Pour mieux y réfléchir ; je n’ai rien à dire ; juste à faire …
Sevrage a contre sens de mes sensations libres en enfer ...
Sevrage a contre sens de mes sensations libres en enfer !!!
Abreuvage à l envers de mon corps, sans décor ;
Sans trahir son décorum, Laudanum encore ?
J attends…la faim comme la fin, la fin d ‘un film… sevré, Je suis sevré !!!
Anagramme de rêves, sevré de raves
Le film s arrête sur un « festin nu »
Juste pour la dose
Rien pour que la dose
Juste pour la dose
Rien pour que la dose
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7. |
Les mâles fétards
02:44
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Les Mâles fêtards
Consistance de la concupiscence
Constance de la permanence
La verge tendue et ardente
La turgescence des doigts
La palpation insidieuse :
Je cherche à tue- tête l’hédonisme.
Masturbation complète dans la turpitude
Chancelant mais assouvi par habitude…
Je prends mon rail de coke
Le chemin est semé d’embûches…
Hautes sont les murailles
De la morale castratrice…
Ah bas les frustrations !
La défenestration semble être la solution
Au cadavre que je suis
Resté en putréfaction
(Break)
Milles sensations toulousaines,
Des bonheurs aux amours malsaines
La malséance a fait ses preuves
Ma verge bafoue les tabous
Les soubresauts du mâle saint, du mâle fêtard
Le surhomme veut et désire ce qu’il peut
La puissance séminale
N’est pas plus vénal qu’une pute
Qui suce le gland pour quelques sous
Le sang pourpre devient bleu
Il coule des artères aux veines
Flattant dans les surénales
Cherchant l’ardeur du mâle
Sain dans le glauque
De ses relations nocturnes
Le mâle saint est noctambule
Cherchant un frêle équilibre
Sur son fil d’Ariane
Embrumé de cocaïne
Shooté à la novocaïne
Alcoolique et caféine
Le tout sans héroîne
Je bande de tout mon soûl
Le mâle saint bande mou par la morale (3 fois)
Les mâles fêtards …
Les mâles fêtards…
AHHAHHAHAHAHAH
Les mâles fêtards
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8. |
Mort dans l'encrier
03:28
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9. |
Nymphomatique
03:58
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NYMPHOMATIQUE
Assis devant mon écran informatique
Je joue du clavier et de la souris
Je like, je clique ; le tout à un rythme frénétique…
A tenter vainement d’écrire de la prosodie
Qui reste malgré tout fantomatique
Je me cache derrière mon avatar,
Non pas que j’ai peur de mes tares
J’ai juste la frayeur d’être une star…
Fruit d’un buzz qui finalement n’est qu’un simple canular …(Accapela)
Devant le clavier, avec la souris, je joue des émoticônes,
Comme les poètes nous manipulent avec les « émotiônes »
Il me manque simplement les mots et la parole qui sonnent,
Dans un sonnet aux vers libres qui donnent vies aux scansions
Scansions vibratoires, oraisons ostentatoires….
Je suis le favori de ces dames,
Qui vous charment et vous acclament,
Au travers de mes travers de célibataires
Qui flirtent sur facebook, tweeter et instagram
(SOLO guitare)
J’ai juste envie d’aimer une image de moi héroïque
Qui, tout comme les données informatiques
Vont se stocker sur le cloud
Le mirage de nos fantasmes érotiques
Internet me fait traverser l’Atlantique
Je me retrouve en Amérique
A mater du You Porn ou du net flix
Je déverse mes états d’âmes sur la fibre
Milles sensations exquises
Toutes mes excuses
Si elles sont mesquines
(break)
Faut faire avec …
Faut faire avec …
LA RAM …
Mémoires vives, mémoires mortes
J’écris comme je tapote
Sans souris ni clavier
Je recherche l’USB de mon coeur
Mon âme sœur.
Au travers de ma web cam
Je suis le fureteur de vos conversations
Je remplis ton mac de spam
Je me vide de ma mémoire RAM
Et malgré vos serveurs toujours sous tension
Y’a plus rien pour m’héberger…
Devant ce flux, ce flow je vous balance ma prose
Dans ce slam que je vous délivre et déclame
Sans lire sur mon IPAD.
Je suis un nomade
Qui joue du clavier
Sans vous télésnober
Seule compte ma poésie qui va vous snober
Tous ces pirates informatiques
Qui viennent de n’importe où
Voire même d’Afrique
Qui en oublient
Qui en oublient
Que nous sommes tous mort de poétique
Morts de poétique (3 fois)
NYM- PHO-MA-TIQUE !!!!
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10. |
Sensations emmitouflées
02:21
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Sensations emmitouflées
Vibrations camisolées
Je m’enchâsse la gueule dans les dents…
Mâchoires broyée
Mandibules déchirées
J’essaie encore de parler … de parler … de parler…
Et malgré toute ma gueule cassée
On comprend, toujours pas mon passé …
Désillusions pourfendues
Miroirs strillés.
J’envisage un reflet… mon reflet…
Aux alentours gargantuesques,
Ce qui n’est pas loin du grotesque…
N’est ce pas pour cela que je me suis tut…
Que je me suis tut..
Que je me suis tué …
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11. |
Synopsis
07:52
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SYNOPSIS
Il est grand temps que je m’affaire à moi- même
Ne suis –je pas assez égoïste voire trop égotiste
Je m’interpelle… et je ne réponds pas
Mon corps m’alerte …et je ne sens pas
Mon esprit s’embarque… et je reste à quai
Refrain
Mon cerveau ne se connecte plus
Que fais-je ? Que fais-je ? je ne sais plus, je ne sais plus.
J’organise et j’agonise sur ce même laps de temps
Ecrire, s’écrier ! c’est à rire de soi-même, de nous-même
De soi-même de nous-même….
Tout en moi m’laite et j’ai cru en l’élite finalement j’m’délite
Reste à me délecter, de mes restes, de moi-même
Alors, je mors, je meurs… je mors je meurs…
Quelles prétentions habitent et dominent mon corps éclectique !!!
Refrain
Les momentanés, ce nom masculin pluriel
S’offre à nous comme une dérision amère… oui amère
Les momentanés ou les « mômans »,
les « mômans » comme tannées frappées par le pères
Comme tannées frappées par le père, le père !!!!!
(Solo et break)
voix off
Les maux ont les mots pour les dires… Ils ne mentent pas, eux ! Pas besoin d’ânonner !!!
Dés que je suis né je suis plus ce que je devais être
On attend de moi quelque chose que je ne peux et que je veux pas être !!!
M’aimes –tu ? dois alors me dire ?
Que panser alors ? à quoi penser ?.........
Les mots sont des mises à mal de la mort qui nous entrailles …
Mieux encore …
les mises à maux sont des mises à mort verbales !
Tout ça c’est d’la diarrhée dialectique, diarrhée dialectique…
refrain
Mes entraves sont inscrites dans de vaines tentatives - SCRIPT.
Mes veines sont la plus belles tentation écrite- SYNOPSIS...
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IN MEDI@S RES France
Fabien ROGIER avec le groupe IN MeDI@s RES essaie de combiner émotions de l’art brut à la fois celui de l’instinct et de l’instant. L’occasion, le moment esthétique pour réaliser du beau, la bonne composition est le leitmotiv de sa démarche artistique et créative… faire passer l’émotion créative à celle contemplative. ... more
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